Débats entourant l’objection de conscience : le cas du don d’organes après l’aide médicale à mourir au Québec - 19/09/19
Conscientious objection and organ donation after medical aid in dying in Quebec
pages | 8 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Depuis décembre 2015, l’aide médicale à mourir, une pratique au centre de nombreux débats éthiques, est légalisée dans la province du Québec, au Canada. Ce nouveau type de décès a créé un tout nouveau contexte pour le don d’organes, soit le don d’organes après l’aide médicale à mourir. Le prélèvement des organes s’effectue alors suivant le protocole habituel du don d’organes après décès cardiocirculatoire contrôlé (catégorie Maastricht III), un protocole qui suscitait déjà de nombreux questionnements médico-éthiques. En outre, l’amalgame des deux pratiques soulève de nouveaux enjeux éthiques qui peuvent se traduire par des objections de conscience chez les médecins directement impliqués dans l’aide médicale à mourir et/ou le don d’organes. Or, une telle objection de conscience peut-elle être acceptable ? Nous tenterons de répondre à cette question en trois temps : d’abord, par un bref historique de l’objection de conscience ; ensuite, par une revue des débats actuels sur ce sujet ; enfin, par l’examen, à l’aide de critères recensés dans la littérature, de cas où les médecins refuseraient de participer au don d’organes après l’aide médicale à mourir.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Medical assistance in dying, a much debated practice in ethical literature, is practiced since 2015 in the province of Québec, Canada. Its practice has opened the door to organ donation after medical assistance in dying. This type of donation is possible through donation after controlled cardiocirculatory death (Maastricht III category), a procedure that also raises many ethical questions. Combining these two practices raises new ethical issues and could therefore generate conscientious objections from physicians directly involved in medical assistance in dying and/or organ donation. Would conscientious objection be acceptable in this context? To answer this question, we present a brief history of conscientious objection, an overview of the actual debates on conscientious objection and we will examine the case of the physician who would object to participate in organ donation after medical assistance in dying using existing criteria.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Objection de conscience, Euthanasie, Don d’organes, Mort
Keywords : Conscientious objection, Euthanasia, Organ donation, Death
Plan
Vol 16 - N° 3
P. 125-132 - septembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?